Et si demain ...les abeilles
Et si demain ...les abeilles
La grande majorité des espèces végétales dans le monde, notamment celles qui produisent les fruits et légumes qui servent de base à notre alimentation, comptent sur les insectes pour se reproduire
Cette richesse écologique et alimentaire est menacée par l’effondrement constaté dans le monde entier des populations d’abeilles sauvages et domestiques principaux insectes pollinisateurs.(les bourdons,guêpes,papillons qui,eux aussi jouent aussi leur rôle sont également touchés)
Infections parasitaires et virales, mauvais usage de pesticides, destruction des habitats, changements climatiques... sont à combattre pour contrer ce phénomène inquiétant.
Cette année ,encore,les apiculteurs font grise mine à la vue de leur cheptel qui s'amenuisent et de leurs productions qui diminuent....
Il est grand temps de prendre conscience du rôle primordial que joue l'abeille et les insectes pollenisateurs dans notre écosystéme
Ce lien vidéo est est le commentaire imagé de ce que disait déjà Bernard Vaissière, spécialiste de la pollinisation à l'INRA ,dans le Monde du 13.10.2007 :
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Bernard Vaissière, spécialiste de la pollinisation à l'INRA Un bouleversement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Actuellement, plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde et 80 % également des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes : des abeilles, pour l'essentiel. Le plus souvent, d'autres agents, comme le vent ou l'autopollinisation passive, contribuent également à leur reproduction sexuée. Mais, sans les butineuses, la plupart des cultures n'atteignent plus une production satisfaisante. C'est le cas de nombreuses espèces sauvages (romarin, thym, lavande, moutarde), des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, abricotiers, amandiers), des grandes cultures oléagineuses (colza, tournesol) et protéagineuses, des cultures maraîchères (cucurbitacées, tomates, fraises). Et aussi des semences de crucifères (radis, choux, navets), d'ombellifères (carottes, céleri, persil) et d'alliacées (oignons, poireaux). Difficile d'imaginer un repas auquel les abeilles ne soient pas associées de près ! Aucune des solutions envisagées n'est satisfaisante. Polliniser les cultures par des espèces d'élevage, comme on le fait déjà avec des bourdons pour les tomates sous serre ? Peu réaliste en plein champ. Les polliniser manuellement, à l'instar de ce qui est mis en oeuvre pour la vanille ? Non rentable à grande échelle. Augmenter techniquement la pollinisation par le vent ? Plusieurs entreprises s'y sont déjà essayées dans le monde, qui avec des hélicoptères, qui avec des machines secouant les plantes... Mais aucune méthode n'a jamais été retrouvée sur le marché. Dans certains cas, d'autres espèces pollinisatrices - des mouches, par exemple - viendront peut-être remplacer les abeilles. Et certaines variétés végétales, moins dépendantes des insectes que celles que nous avons sélectionnées depuis des siècles, prendront peut-être leur essor. Enfin, certaines cultures peuvent produire des fruits sans fécondation, soit de façon spontanée (la banane), soit grâce à la pulvérisation d'hormones spécifiques (tomate, courgette). Mais ces techniques sont loin d'être applicables à toutes les espèces, et les conséquences sur la qualité gustative des fruits sont parfois catastrophiques. |
En somme,pour l'abeille le meilleur ami et le pire prédateur à la fois
C'est l'homme!!!
Dans les faits ,une triste réalité!!!
Dans une région de Chine où, conséquence d’un usage intensif de pesticides, les abeilles ont disparues des centaines d'ouvriers agricoles.,pour se substituer à celles-ci,pollennisent manuellement les fleurs de poiriers